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dimanche 7 avril 2013

l'historique de Marketing





 Jusqu’à la première guerre mondiale: dans les pays développés, l’activité
économique était dominée par la production. L’offre était souvent supérieure à
la demande solvable. La vente était une activité secondaire qui permettait l’écoulement
des produits vers les consommateurs.

 La crise de 1929: va modifier radicalement le paysage économique. La
surproduction due à la baisse de la demande solvable pousse les entreprises à
développer la vente des produits pour écouler leur production. Il faut essayer

d’acheminer les produits au plus près des consommateurs. C’est l’époque de
la création des premiers magasins populaires en France (1929 : Uniprix, 1931 :
Prisunic, 1932 : Monoprix). Aux États-Unis, le développement de la pratique du
marketing s’accompagne d’une réflexion sur la discipline ; la première revue
« Journal of marketing » naît en 1936.


 La reprise après la seconde guerre mondiale: va encore accentuer ce phénomène
: la demande augmente fortement, les capitaux affluent, les capacités
de production connaissent une croissance très forte, la concurrence est de plus
en plus vive. La vente des produits va peu à peu supplanter la production et
prendre une place prépondérante dans l’activité économique. Le développement
de politiques de marques pousse les entreprises à faire davantage
connaître leurs produits par la publicité et à s’organiser pour les vendre de
façon plus efficace. C’est dans les années cinquante que le marketing se propage
dans les économies capitalistes évoluées, en France notamment, via les
filiales des sociétés américaines.
 Les années soixante: consacrent l’avènement de l’économie de marché,
apparue dans le nord-est des États-Unis dès les années 1920, et de la pensée
marketing, ce que Peter Drucker traduira quelques années plus tard, dans son
ouvrage « La nouvelle pratique de la direction des entreprises » (Éditions
d’Organisation, 1975) par une phrase devenue célèbre : Fabriquez ce que vous
pouvez vendre, plutôt que d’essayer de vendre ce que vous pouvez fabriquer. C’est le
marché, et les besoins et motivations des consommateurs (puis ensuite leurs
critiques, avec la naissance du consumérisme), qui vont déterminer la production.
Cette période voit la création et le développement des premiers hypermarchés
et de la grande distribution en général.

 Entre les années quatre-vingt-cinq et quatre-vingt-quinze: le rééquilibrage
progressif de l’économie mondiale, la baisse généralisée de l’inflation
et la lente inflexion de la courbe du chômage vont permettre un retour vers
la qualité, le service, et marquer les prémices d’un marketing plus adapté au
client (marketing one-to-few, puis one-to-one). La saturation progressive de la distribution
en France entraîne une ouverture accélérée des distributeurs vers les
marchés étrangers.
 Les dernières années du xxe siècle: voient à la fois une quasi mondialisation
du marketing après l’écroulement de presque tous les régimes communistes
et l’avènement, toujours aux États-Unis, de la « Nouvelle économie »
(internet, téléphonie, médias). On assiste à une explosion de sites commerciaux
issus de start-up. La majorité des grands groupes de distribution propose peu
à peu des sites de vente de produits sur internet. Une réorganisation de ce
nouveau mode de distribution se dessine peu à peu.


 Les années 2000: débutent avec un certain nombre d’éléments économiques
marquants :
– l’explosion de la « Nouvelle économie » : le dégonflement de la « bulle
Internet » entraîne la fermeture de nombreux sites de vente de produits économiquement
non rentables ;
– la suprématie du « tout numérique » : la technologie numérique s’impose en
force dans de nombreux domaines (télévision, photographie, vidéo, Internet,
musique…) et bouleverse de nombreux marchés et une multitude d’habitudes
de la part des consommateurs ;
– l’augmentation du cours du pétrole, qui a atteint des sommets historiques ;
– l’entrée de quelques grands pays émergents dans l’économie mondiale :
l’Inde, avec l’OPA réussie de Mittal Steel sur Arcelor, la Chine, dont le budget
de recherche et développement se situe au troisième rang mondial derrière
ceux des États-Unis et de l’Union européenne, la République populaire du
Vietnam, qui vient d’intégrer l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Un rééquilibrage de l’économie mondiale est en train de s’opérer ;
– la prise de conscience des politiques de la nécessité de préserver l’environnement
des effets de l’activité humaine.

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